GHB

GHB, liquide, ecstasy liquide, gouttes K.O., …

Le GHB a été produit pour la première fois en 1874, mais n’a été étudié et décrit en détail qu’en 1960.

Au début, le GHB incolore et inodore était utilisé comme anesthésiant. Entre-temps, le GHB est également connu sous le nom de « gouttes K.O. ».

Bon à savoir …

• La réaction suite à la con­som­ma­tion du GHB est extrêmement dépendante de la dose et très variable d’un individu à l’autre.
• Le GHB est difficile à doser. La frontière entre la dose nécessaire pour obtenir un effet souhaité et un surdosage est très mince. Même chez les consommateurs/​trices expérimentés/​es, le risque de surdosage involon­taire est élevé.
• Le GHB est souvent associé aux clubs. Toutefois, il est également consommé dans le cadre privé. Les motifs de cette con­som­ma­tion peuvent être par exemple la détente ou l’aug­men­ta­tion et la stimulation de l’activité sexuelle.
• Le GHB a un fort potentiel de dépendance. En cas de con­som­ma­tion chronique à haute dose, l’arrêt peut entraîner de graves symptômes physiques de sevrage. En cas de sevrage, il convient de demander une aide médicale.

GHB = gouttes K.O. ?

Le GHB est générale­ment consommé volon­taire­ment afin d’obtenir les effets souhaités décrits ci-dessus. Comme le GHB est un liquide inodore et incolore, c’est l’une des nombreuses substances qui peuvent être utilisées abusivement comme « gouttes K.O. » et « drogue du viol ». C’est pourquoi il est important de ne pas quitter sa boisson des yeux lors de soirées ou de fêtes. Si on a la tête qui tourne lors d’une fête et que on a l’im­pres­sion d’être « dans du coton », il peut s’agir des premiers signes de gouttes K.

Qu’est-ce que le GBL ?

Le GBL (gamma-butry­olac­tone) est un liquide clair et incolore, utilisé entre autres comme solvant et nettoyant. Comme le GHB, le GBL est également vendu sur le marché noir sous forme d’ecstasy liquide. Le GBL (tout comme le 1,4‑butanediol) est transformé en GHB dans le corps et a donc le même effet. Le GBL est toutefois nettement plus puissant que le GHB. Les solvants contenant du GBL peuvent contenir des impuretés issues du processus de fabrication. De plus, le GBL est un acide fort qui peut blesser les muqueuses. La dilution nécessaire pour le GBL est encore plus difficile que pour le GHB.

En cas de doute, la règle est la suivante : moins il y en a, mieux c’est !

Il n’y a pas de consommation de drogues légales et illégales sans risque !

Pour la con­som­ma­tion de chaque drogue légale et illégale, les effets subjectifs dépendent de divers facteurs (forme de con­som­ma­tion, dose, âge, sexe, envi­ron­nement, humeur, expérience et attentes).

La consommation de toute drogue peut conduire à une dépendance.

L’usage de drogues légales et illégales n’est pas recommandé :

• à l’adolescence (développe­ment physique et mental) dans la circulation routière et dans d’autres activités nécessitant un « esprit clair » (p. ex. sports, conduite de machines, …)
• au travail/​à l’école
• pendant la grossesse et pendant l’allaitement
• en cas de maladies existantes

De plus, une attention particulière est requise :

• si la qualité du produit est inconnue et ne peut pas être contrôlée
• lors d’une con­som­ma­tion mixte, p. ex. de l’alcool avec d’autres drogues
• lors de la prise simultanée de médicaments